Publié dans Société

Festival « Zéro déchet » - La ville d’Antsirabe sensibilise les jeunes

Publié le vendredi, 04 avril 2025

Du 2 au 4 avril 2025, Antsirabe a accueilli le Festival « Zéro déchet ». Cet événement a mis l’accent sur la gestion durable des déchets et leur valorisation par le recyclage. Le festival a attiré un large public, composé principalement de jeunes. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, a insisté sur l’importance de l’implication des jeunes dans cette cause. Selon lui, « le recyclage va au-delà de la protection de l’environnement ». En effet, cette pratique représente également une opportunité pour la création d’emplois et la dynamisation de l’économie circulaire. 

Les jeunes, en particulier les élèves et étudiants, étaient au cœur de ce festival. Des ateliers, des animations et des expositions ont rythmé les trois journées de manifestation. Les participants ont découvert des alternatives écologiques et appris des gestes simples pour protéger la planète. Par ailleurs, l’un des  moments forts du festival a été le concours de slam, orienté sur le recyclage, organisé à l’Alliance française d’Antsirabe. Ce concours a permis aux jeunes de partager leur vision de cette pratique à travers l'art. Il a également mis en avant l'importance de la gestion responsable des déchets et de la transition écologique.

Engagement

Des entreprises locales comme TSENAOW ont également participé à cet évènement. Fondée en 2019, cette société fabrique des produits réutilisables, comme des cosmétiques solides et des accessoires « zéro déchet ». Leur présence a permis de promouvoir des solutions écologiques face à la consommation de produits jetables. 

Ce festival a été un moment clé pour sensibiliser les communautés locales. C’était une occasion d’encourager la transition vers des pratiques durables et respectueuses de la nature. En plaçant la jeunesse au cœur de cette dynamique, l’événement a prouvé que la transition écologique passe par des actions collectives.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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